Le double olympien canadien en voile Tom Ramshaw célèbre son 30e anniversaire aujourd’hui. Conversation « Sur le pont » avec l’athlète de l’Ontario.
Bonne fête Tom! Comment célèbres-tu ton 30e anniversaire?
Je réside à Puerto Vallarta, au Mexique, pendant l’hiver. Pour ma fête, j’ai plusieurs amis qui viennent me rendre visite pendant la fin de semaine. Nous nous rassemblerons et nous ferons du surf. Ce devrait être amusant!
À Tokyo, tu as terminé au 10e rang, participant à la course des médailles. Que penses-tu de ta performance?
Je n’étais pas super content de ma 10e position. Mais après un départ si lent dans la régate, j’étais très content d’accumuler des bons résultats à la fin, de grimper de quelques rangs et de me qualifier pour la course des médailles. Mon but était de tout faire en mon pouvoir pendant le cycle pour obtenir un bon résultat à Tokyo et je peux dire avec confiance que j’ai réussi. Il y a eu une tonne d’obstacles difficiles que j’ai dû surmonter tout au long du parcours et j’ai toujours fait du mieux que je pouvais.
À l’exception de la COVID-19, quelles étaient les différences entre ta participation aux Jeux olympiques de 2016 et à Tokyo?
Après avoir passé cinq ans de plus en Finn et savoir plus à quoi m’attendre des Jeux en vue de ma deuxième opportunité, j’étais définitivement plus préparé pour Tokyo que je l’étais pour Rio. J’étais plus là pour compétitionner et obtenir un bon résultat que pour seulement expérimenter les Jeux en général.
Tokyo était également les derniers Jeux olympiques pour la classe Finn. Qu’en penses-tu?
C’est définitivement triste parce que c’est tellement un grand bateau à naviguer. Mais je comprends la décision et que le développement de la voile doit faire de la place à de nouvelles classes. Mais c’est, pour la plupart, hors de mon contrôle. Tout ce que je peux faire en tant qu’athlète est de m’adapter et d’aller vers de nouvelles opportunités.
Qu’as-tu fait depuis que tu es de retour de Tokyo?
J’ai passé du temps à Toronto et à mon chalet à relaxer et à passer du temps avec mes amis et ma famille. Outre ça, j’ai fait un peu de Wing Foiling et de la voile tout en planifiant de nouveaux projets.
Tu as également participé à un camp d’entraînement avec l’équipe canadienne pour la SSL Gold Cup 2022. Peux-tu nous donner plus de détails sur la compétition?
J’ai passé une semaine en Suisse à m’entraîner en RC44 avec le reste de l’équipe canadienne. La compétition en est une de format à la ronde avec des flottes de quatre bateaux dans des RC44 modifiés afin qu’ils soient identiques. L’idée est de bâtir un événement de voile qui regroupe les meilleurs navigateurs de chaque pays de toutes classes pour compétitionner dans une seule grosse régate. Je pense que c’est un nouveau concept assez cool qui pourrait très bien fonctionner.
Est-ce que tu participeras à cette compétition?
J’aimerais y participer, mais les dates ne sont pas confirmées et j’ai également une couple d’autres projets en voile. Nous verrons si cela sera possible.
Puisque la classe Finn n’est plus au programme olympique, quel est ton plan vers Paris 2024?
J’ai décidé de retourner en Laser pour les prochains mois afin de travailler en vue des Championnats du monde de 2022. Si je peux faire la progression que je veux et si j’aime ça, je poursuivrai ainsi vers Paris 2024. Sinon, il y a plusieurs autres opportunités dans le monde de la voile que je regarderai qui sont hors des Jeux olympiques.
Qu’est-ce qui s’en vient pour Tom Ramshaw?
Je profite de la vie au Mexique qui comprend essentiellement du Wing Foiling, du surf et de l’entraînement. Par la suite, en décembre, je me dirigerai à Los Angeles pour faire de la voile en GC32.