Alors que nous tournons la page sur une année marquée par Tokyo 2020 et que nous débutons une nouvelle saison, discussion « Sur le pont » avec le directeur de la haute performance de Voile Canada, Mike Milner.
Avant d’aller plus loin en 2022, quelle est votre analyse de la dernière année de la haute performance en voile canadienne?L’équipe canadienne de voile et le groupe de développement ont connu du progrès et ont augmenté leur nombre d’activités en 2021. Nous avons vu ce progrès aux Jeux olympiques, alors que nous sommes partis d’aucun Canadien en course des médailles à Rio à deux aux Jeux de 2020 : Sarah Douglas in ILCA 6 et Tom Ramshaw en Finn.
Pendant que l’équipe olympique était à Tokyo, nos groupes de développement ont eu des camps d’entraînement à San Diego, Long Beach, Rhode Island, Kingston et Halifax en 2021. Nos centres nationaux d’entraînement ont accueilli nos camps pour le groupe de développement en 2021 et l’équipe de science sportive qui supporte nos athlètes et entraîneurs a été intégrée dans nos environnements d’entraînement quotidien. Ces camps d’entraînement et ces entraînements de développement ont produit plusieurs résultats incroyables, d’une 3e position aux Championnats européens de 49erFX à une 6e place aux Championnats du monde de 49erFX. De plus, ces camps ont permis à l’équipe de performance d’intégrer des athlètes émergents identifiés dans certains de nos camps nationaux.
À quel point la COVID-19 a été un facteur?
La COVID-19 a seulement été un facteur limitatif pour nous dans notre manque d’exposition à des courses internationales pour nos équipes de développement. Nos stratégies d’atténuation face à la COVID-19 ont permis à nos équipes de continuer à s’entraîner tout au long de 2021, alors que ça n’a pas été possible pour nos athlètes en développement de participer à des compétitions internationales.
Qu’est-ce qui vous a surpris le plus en 2021?
À l’exception des performances de Sarah Douglas et de Tom Ramshaw à Tokyo, notre plus grosse en 2021 a été les performances de classe mondiale et les résultats plus rapides qu’envisagés de notre équipe de développement en 49erFX de Georgia et Antonia Lewin-LaFrance. Leur entraînement avec nos Olympiens et l’entraînement qui s’en est suivi au centre national d’entraînement en Nouvelle-Écosse ont créé un environnement qui a permis à cette équipe de 49erFX de terminer troisième aux Championnats européens de 49erFX et sixième aux Championnats du monde de 49erFX.
Quel est votre analyse des Jeux olympiques de Tokyo 2020?
Il s’agissait de mes premiers Jeux olympiques en tant que directeur de la haute performance de Voile Canada, et j’ai été extrêmement privilégié de voir une équipe d’athlètes et d’entraîneurs se rassembler en tant qu’équipe, de se soutenir chacun et de donner le bon environnement en vue du succès. Alors que nous avons appris plusieurs leçons à Tokyo qui aideront à connaître des succès dans le futur, l’analyse globale est que nous avions une équipe dédiée aux meilleures performances personnelles tout en se supportant mutuellement.
En décembre, un sommet de la haute performance a eu lieu. Qu’est-ce qui en est sortie?
Cette retraite était une chance pour Voile Canada de présenter son plan pour 2024, de demander des commentaires sur le plan et d’aligner les clubs, provinces et les programmes nationaux en terme de performance alors que des entraîneurs et administrateurs de partout au Canada ont participé à la retraite à Victoria, en C.-B..
En 2021, Voile Canada a annoncé la création des centres régionaux d’entraînement. Où en sommes-nous?
Nous avons maintenant trois centres régionaux d’entraînement basés dans les régions de l’Est, de l’Ouest et centrale. Le but pour chaque centre est de donner des opportunités d’entraînement bonifiées pour nos équipes nationales, les différentes équipes provinciales et les athlètes identifiés qui, sur une base de sélection, participeront à ces opportunités. De plus, nous travaillons activement avec nos spécialistes en science du sport dans chaque centre afin d’améliorer leurs performances en travaillant à rendre nos grands navigateurs de grands athlètes.
Voile Canada tient des camps d’entraînement de haute performance en Floride. Comment vont nos Canadiens?
Nous avons présentement des camps d’entraînement en 49erFX, 49er, en ILCA 7 et deux groupes en ILCA 6 en Floride. Nous avons vu d’excellentes performance, notamment la deuxième place de Tom Ramshaw au US Open Series à Fort Lauderdale, et Arie Moffat et Sam Bonin avec leur deuxième place en 49er au US Open Series à Miami. En 49erFX, nos athlètes canadiens ont terminé 1, 2, 3 et 4.
Nous avons hâte de voir comment ces performances se transporteront au circuit européen en 2022.
Quels sont les projets de haute performance majeurs en 2022?
Notre équipe continue d’être concentrée à livrer un support de classe mondiale et du développement professionnel à nos entraîneurs ainsi que concernant le processus d’utilisation des analyses de données afin de mesurer les performances et d’identifier les écarts dans les habiletés des athlètes.
Que devons-nous surveiller/devrions-nous nous attendre en 2022?
Alors que nous continuons d’augmenter nos charges d’entraînement, les capacités de nos entraîneurs et procurer le bon environnement pour le succès de nos équipes, nous devrions nous attendre à des performances bonifiées de nos athlètes en développement et des performances soutenues des membres de notre équipe canadienne.