Fillah Karim a été le meilleur Canadien aux Championnats du monde masculin de ICLA Standard 2021 présentés à Barcelone où il a terminé en 46e position.
Conversation « Sur le pont » avec l’athlète de Vancouver.
Es-tu satisfait de ta performance aux Championnats du monde?
J’ai des sentiments partagés. Je suis content de voir que le résultat de ces Championnats du monde démontre une amélioration relativement à ceux de mes championnats antérieurs. En même temps, je ne peux pas dire que je suis satisfait. Il y avait beaucoup trop de points où je n’ai pas performé au niveau dont je sais être capable et cela est toujours frustrant.
Tu as connu une amélioration de ta 92e position que tu as pris aux Championnats du monde masculin de Laser Standard en 2019. Comment vois-tu cette amélioration dans ta carrière?
Des cinq championnats du monde seniors que j’ai participé, ceux de 2019 au Japon était probablement mes pires. En excluant ceux-ci, mes résultats se sont améliorés à chaque année. Je pense qu’une réalité de la vie est que le progrès n’est pas toujours linéaire et il y aura des moments où tu t’amélioreras, d’autres où tu plafonneras et même des fois où tu reculeras. J’en suis venu à accepter que ça fait seulement partie du parcours.
Qu’as-tu travaillé depuis les Championnats du monde de 2019?
Depuis 2019, un point que j’ai vraiment mis l’emphase activement est ma navigation contre le vent. Ce processus a inclus la recherche de l’un des meilleurs entraîneurs et spécialiste en situation contre le vent afin de m’aider, en plus d’enregistrer une tonne d’heures concentrées à naviguer contre le vent afin de forger ma technique et les sensations. C’était l’une de mes plus grosses faiblesses et c’est probablement maintenant ma plus grosse force.
Qu’as-tu encore à travailler?
Ce serait une longue liste! J’ai encore beaucoup de travail à faire pour être parmi les meilleurs dans le sport et je devrai faire de grands progrès dans les aspects mental, physique et technique/tactique de la voile afin de continuer à faire des progrès vers ce niveau.
Peux-tu parler des compétiteurs qui prenaient part à ces Championnats du monde?
La flotte en Laser a une profondeur incroyable et, dans ce sens, vous êtes toujours garantis d’avoir un haut niveau de compétition dans n’importe quel championnat du monde ou européen. Ceci dit, alors que cette compétition était les premiers Championnats du monde majeurs depuis les Jeux olympiques, il y avait un grand nombre d’individus que tu attends voir au top de la flotte qui n’était pas présents. Le temps dira si ces noms se sont retirés de la voile en Laser ou si nous les reverrons dans le bateau à nouveau après avoir eu du temps pour se reposer et récupérer après les Jeux.
Les Championnats du monde n’ont pas présenté de course pendant deux jours en raison des conditions météorologiques. Est-ce que c’était difficile à gérer?
Au début de ma carrière, ne pas compétitionner certains jours en raison de la météo me faisait perdre mes moyens. Mais étant dans ce sport depuis longtemps maintenant, c’est quelque chose que je suis habitué à gérer. Tu crées l’habileté à être prêt ou non au besoin et de ne pas être trop stressé quant à des choses comme la météo dont tu n’as pas de contrôle.
C’étaient ta cinquième compétition internationale en 2021 après une année sans événement en raison de la pandémie. Comment as-tu géré la pandémie reliée à la COVID-19?
De pouvoir voyager et de participer à des opportunités de courses de qualité a définitivement été un défi avec la pandémie. En général, je me sens très chanceux d’avoir eu ces opportunités que nous avons eu à nous entraîner et compétitionner à travers ces temps de turbulence. Il y a beaucoup de personnes qui n’ont pas été aussi chanceux.
Qu’est-ce qui s’en vient pour toi?
J’ai été en Europe pendant environ trois mois maintenant alors je suis content de revenir à la maison. Après un congé, je commencerai à construire par la suite vers les prochains Championnats du monde qui auront au Mexique en mai 2022.